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Marguerite Angèle Monnot naît à Decize le 28 mai 1903. Très tôt, Marguerite Monnot se révèle une excellente musicienne. Elle rejoue de mémoire des airs entendus à la fête, elle compose à trois ans une Bluette ; à huit ans elle interprète Liszt, Chopin et Mozart sur Paris et Nevers. Sa carrière d’interprète des grands compositeurs classiques aurait pu continuer, mais au début des années 1930, elle découvre la musique de variétés. En 1935, c’est le succès de L’Etranger, un air qui permet à Annette Lajon d’obtenir le grand prix du disque 1936. Marguerite Monnot rencontre ensuite celle qui sera son amie et collaboratrice pendant plus de vingt ans : a Môme Piaf. Se succèdent Mon Légionnaire, L’Hymne à l’Amour, La Goualante du pauvre Jean, J’ai dansé avec l’Amour, C’est à Hambourg, Les Amants d’un jour, Milord, etc… autant de succès que la voix d’Edith Piaf fait connaître dans le monde entier. En octobre 1961, elle meurt d’une péritonite aiguë. Son corps repose à Decize.
Maurice Genevoix naît à Decize le 29 novembre 1890. Il est l’auteur de cinquante-six livres d’inspiration très variée, prix Goncourt en 1925 pour son roman « Raboliot ». Ecrivain, soldat, porte-parole, il est élu en 1947 à l’Académie Française, dont il devient Secrétaire Perpétuel en 1958. Il revient plusieurs fois à Decize, pour une assemblée du régionalisme, pour l’inauguration de la Cité Scolaire qui porte son nom. Il meurt le 8 septembre 1980 à Javea, en Espagne.
Louis Antoine Léon de Saint-Just naît à Decize le 25 août 1767. D’une éloquence remarquable, il se distingue par l’intransigeance de ses principes prônant l’égalité et la vertu. Il est le plus jeune élu à la Convention nationale, il est également membre du groupe des Montagnards. Combattant politiquement les Girondins, les Hébertistes puis les Indulgents, il fait voter la confiscation des biens des ennemis de la République au profit des patriotes pauvres. Il est notamment l’inspirateur de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793. Son soutien indéfectible pour Robespierre, le conduira à la guillotine, il meurt le 28 juillet 1794 à Paris.
Albert Mahaut naît aveugle à Saint-Léger-de-Vignes le 13 février 1867. En 1877, il est placé à l’Institut des Jeunes Aveugles de Paris. Il trouve dans la musique un moyen d’expression qui lui permet de surmonter son infirmité. Les spécialistes de l’orgue s’enthousiasment pour son talent sur cet instrument. L’œuvre maîtresse d’Albert Mahaut est un recueil de préceptes et de réflexions intitulé Le Chrétien, homme d’action, publié en 1923. Un ouvrage religieux dans lequel il s’adresse aux jeunes gens de vingt ans et leur propose une action humanitaire, solidaire, purifiée par la foi, réglée, pacifiée, au service d’un idéal religieux. Albert Mahaut s’engage dans la promotion de l’Association Valentin-Haüy pour le bien des aveugles, dont il devient le vice-président. Ses récitals financent des œuvres de cette association. Il préconise de créer des écoles spéciales avec internats et des groupes régionaux d’aide aux aveugles. La musique revêt, une grande importance dans la pédagogie des personnes aveugles. Il meurt en mars 1943.
Anne Charlotte Alixand de Montceau, naît à Decize le 28 février 1758. Le mémoire rédigé par son avocat Maître Blondat est considéré par les critiques comme une véritable œuvre littéraire. La succession des malheurs subis par Anne Charlotte Alixand, ses intrigues amoureuses et manigances sont dignes des plus grands romans. Après une vie consacrée aux combats judiciaires de toutes sortes, cette femme de lettre devient un véritable modèle de femme forte de son époque. Après une vie très mouvementée, elle meurt le 23 juillet 1845 à Decize.